L’éducation au goût au service de la lutte contre le gaspillage alimentaire


L’ANEGJ et ses membres travaillent depuis 2015 sur les effets de l’éducation au goût et à l’alimentation pour des systèmes alimentaires plus durables.

L’association a été auditionnée par Guillaume Garot en 2016 dans le cadre des travaux préparatoires à la loi sur le gaspillage alimentaire. Elle a été consultée en 2020 par l’Union Européenne, dans le cadre du programme « Sustainable EU food systems ».

Un groupe de travail sur les contributions de l’éducation au goût à une alimentation plus durable est né en 2020. Il est composé de Anne Didier-Pétremant (De mon assiette à notre planète), Caroline Bayle (Esprit Culinaire), Sylvie Delaroche-Houot (Sens & Avenir) et Séverine Marchand (OSA Centre). Lucile Reboul (Goût nature) a apporté ses contributions aux travaux du groupe.

Retrouvez comment l’éducation au goût et à l’alimentation contribue à réduire le gaspillage alimentaire en restauration scolaire en agissant sur le mangeur, l’aliment et l’environnement du mangeur, les trois sommets du triangle de l’éducation au goût et à l’alimentation :

AGORES, association nationale des directeurs de la restauration collective, membre de l’ANEGJ, a apporté son soutien à la réalisation de cette vidéo.

Réduire le gaspillage nécessite de se mobiliser autour d’actions diverses qui vont de la gestion au plus juste des effectifs de convives à l’ajustement des quantités produites et servies, en passant par l’optimisation des process culinaires, la qualité du repas et l’accompagnement des convives. Ces actions sont généralement indispensables mais insuffisantes si elles ne s’accompagnent pas d’un projet global d’éducation à l’alimentation et au goût, comme les projets de lutte contre le gaspillage le prouvent depuis plusieurs années.

L’éducation au goût et à l’alimentation permet d’aborder l’alimentation de manière transversale. Au restaurant scolaire, elle contribue à faire évoluer à la fois l’offre alimentaire, mais aussi les représentations et les pratiques des convives, l’environnement du repas. Elle permet ainsi d’agir au niveau des trois postes de gaspillage : le gaspillage des convives, les excédents de distribution en fin de service, les pertes en production.

Alors qu’il est urgent de réduire l’empreinte carbone de l’alimentation, il est heureux de constater que les actions d’éducation à l’alimentation et au goût contribuent à réduire le gaspillage de manière durable (et donc à réaliser des économies qui peuvent être réinvesties dans la qualité des aliments), à créer une culture commune et un respect de l’alimentation, sans compter les impacts sur le plaisir, le bien-être et la santé des mangeurs.

Cette vidéo s’adresse à tous les professionnels agissant autour du repas en restauration collective, du gestionnaire à l’animateur, du diététicien au cuisinier en passant par les élus ayant une responsabilité sur la qualité des repas servis dans leur territoire.

Ensemble, mettons à l’œuvre l’éducation au goût et à l’alimentation au service d’une alimentation durable !